Gau un Griis
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Oui, je parle Platt !
Yo, Eich schwätze Platt !
Oui, je parle Platt !
Yo, Eich schwätze Platt !
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Yo, Eich schwätze Platt !
Oui, je parle Platt !
Yo, Eich schwätze Platt !
Oui, je parle Platt !
Yo, Eich schwätze Platt !
                   

Origines latines

Il est difficile d’apprécier l’apport exact du latin au francique. En effet, les  mots d’origine romane présents dans le répertoire francique sont nombreux et ils peuvent aussi bien provenir directement du français à différentes périodes de l’évolution de la langue. Seule une graphie latine proche, ou un sens inexistant en français, permettront d’affirmer que le mot provient effectivement du latin sans être passé au préalable par le français. Quelquefois le mot d’origine latine cohabite avec le mot d’origine germanique. Ainsi pour un chien qui aboie, on pourra dire bellen (origine germanique) ou baupsen (origine latine). Le verbe baupsen qui est très utilisé en francique mosellan provient du latin baubari, à rapprocher du grec bauzein. Un Baupsert, une Baupsesch sont des personnes qui ne peuvent communiquer que par des cris, des aboiements.

 Un tas est un Kuppen  qui vient du bas-latin cuppa, la coupe : vue à l’envers  elle forme effectivement un petit monticule. Le mot latin caput (la tête) donnera à la fois le mot Kapp (la casquette, ou la « tête » dans la région de Sierck) et Kappes (le chou). Caput aboutit en bas-latin à caputia et en vieux-haut –allemand à Kabuz. Le mot Kappuz  ou Kappauz  est toujours d’usage en francique pour désigner un bonnet particulièrement bien enveloppant. Que le Kappes ressemble à une tête, c’est évident mais pour désigner une « tête de chou » on dira en francique mosellan une Hädt Kappes et rarement  Kopp ou Kapp Kappes. Hädt qui est à rapprocher de l’anglais « head » désigne aussi le sommet arrondi d’une colline. Kappes est aussi un terme générique pour désigner « les bétises de toute nature » : mach doch keen Kappes ! (arrête avec tes bêtises ! 

Quelquefois le mot latin passe par le francique avant d’aboutir au français. Ainsi puteus donnera en vieux francique « puts » avec le sens de « mare, bourbier » avant d’arriver au français « puits » et au francique mosellan Péts. La fameuse Tour aux puces de Thionville n’a rien à voir avec les insectes sauteurs mais était tout simplement le Pétsturm, la tour du puits.

Voici quelques mots attestés d’origine latine (entre des dizaines d’autres) :

  • Grimmel (la miette, grumulus), une Grimmelflous ou Grimmelkouchen est un streusel et les Grimmeln existaient bien avant que nous (re)viennent d’Amérique les « Crumble ».
  • iddern (ruminer) du latin iter , le chemin : l’herbe refait le chemin avant de repartir d’où elle venait!
  • Kòb, Kòw (Kub, Kuab) (le corbeau, corbus)
  • Kòppel (le joug), du latin copula, copla qui signifiait « lien pour conduire les animaux », le mot français « couple » vient de là. Le verbe kòppeln veut dire « attacher par deux ». 
  • méll (mou) mollich (doux) viennent tous deux de mollis. De Grompern sén méll (les pommes de terre sont cuites) un et Bett és mollich (et le lit est douillet)
  • Péll  (la jeune poule, pullia)
  • Piips ( pipita : la pépie),c’est un petit bobo insignifiant. Er bréllst for all Piips (un rien le fait pleurer)
  • Puddel  (paludis : grosse flaque d’eau), puddeln (patauger), puddelnackich (tout nu) puddelnass (tout mouillé).

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