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Oui, je parle Platt !
Yo, Eich schwätze Platt !
Oui, je parle Platt !
Yo, Eich schwätze Platt !
Oui, je parle Platt !
Yo, Eich schwätze Platt !
Oui, je parle Platt !
Yo, Eich schwätze Platt !
Oui, je parle Platt !
Yo, Eich schwätze Platt !
                   

En Moselle

La Moselle est traversée par une frontière linguistique : à l'est se trouvent les langues germaniques et à l'ouest, les langues romanes. C'est donc dans la zone germanique que l'on parle, aujourd'hui encore, le francique. Elle représente environ la moitié du département.

L'une des richesses du francique est sa diversité : bien que chacun parle une même langue intercompréhensible, il existe un continuum de variations qui fait progressivement la transition entre des courants un peu plus étendus. Les linguistes ont étudié ces variations et on délimité trois aires linguistiques en Moselle (qui, comme le francique, ne s'arrêtent pas à la frontière politique) :

  • Le francique rhénan, parlé au pays de Bitche, à Sarreguemines, Saint-Avold, Forbach,Sarrebourg mais aussi en Alsace Bossue.
  • Le francique mosellan, parlé dans la région de Boulay-Bouzonville.
  • Le francique luxembourgeois que l'on parle dans la région de Sierck-les-Bains et de Thionville, et qui est la langue officielle du Grand Duché du Luxembourg.

Les vicissitudes de l'histoire ont énormément complexifié la situation mosellane : les va-et- vient entre France et Allemagne, les découpages des frontières, les guerres ont aussi laissé leur lot de cicatrices à cette langue millénaire. Considérée au retour en France comme un «sous-allemand» vestige de l'occupation, «langue de l'ennemi», elle fut réprimée à l'école et parfois dans les rues. Au fil du temps, son utilisation s'est restreinte au cercle familial, le seul endroit où elle n'était pas encore décriée.

Malgré tout, le francique a survécu mais il est sérieusement menacé en Moselle. Il y a encore de nombreux locuteurs mais sa transmission n'est plus assurée, seuls quelques individus des générations récentes ont la chance de le parler. Triste sort pour une langue deux fois millénaire ! Heureusement, son caractère transfrontalier - par le passé source d'ambiguité et de confusion - est aujourd'hui perçu comme un atout indéniable en Europe. Les travailleurs frontaliers, nombreux en Moselle, ne peuvent que le confirmer ! C'est souvent grâce à leur bagage francique qu'ils peuvent facilement prétendre à un poste outre-frontière... Enfin, de plus en plus de non-francicophones prennent des cours pour accéder à ces postes. Une preuve que la langue est toujours en vie.

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